LA CRISE D’IDENTITÉ DANS SÉGOU DE MARYSE CONDÉ

Résumé

Depuis des années, les écrivains d’origins antillais et africains ont évoqué le thème de la crise d’identité dans leurs œuvres littéraires. La crise d’identité est une situation où un groupe religion, racial, sexuel, national, parmi d’autres se lutte pour dominer les autres d’un part avec leur mode de vie, croyances ou valeurs, et pour la valorisation ou conservation des modes de vie, croyances et valeurs dans l’autre.  Dans les poèmes, les théâtre, les nouvelles, les romans et dans les œuvres critiques,  l’on retrouve la  manifestation de  ce  phénomène. Ce probléme constitue l’un des obstacles à la grandeur, la paix, le dévéloppement et l’amitié des gens dans le monde. Maryse Condé,  l’un  des  romanciers  d’origins  antillais  le  plus  engagés  et  critiques  des  évéments politiques, socio-culturelles du siècle précédent en Afrique et au monde entier fait partie de groupe d’écrivains qui a évoqué ce thème dans un roman. Dans son roman classique, Ségou, un roman qui est divisé en deux tomes ; la terre en miettes et les murailles de terre, l’auteur a raconté l’histoire d’un royaume florissant et paisable en Afrique avant l’invasion des Blancs avec leur civilisation. Cette civilisation qu’amené ces Blancs finit par déchirer les habitants en des camps hostiles. Il est à remarquer qu’aujourd’hui, même après plusieurs années de la disparition des Blancs avec  leur  mission civilisatrice, certains individus, groupe groupe au nom de  la superiorite  de  leur  identité  raciale,  religieuse,  groupale  et  sexuelle  s’acharnentencore  pour imposer leur identité aux autres. Et dans la tentation de rejetter cette imposition inondine que l’on retrouve la crise d’identité.  Cést dans la lumière de ceci ; le besoin de mettre en lumière les causes, les conséquences de la crise d’identité et puis  le besoin de suggèrer des solutions que cette étude était inspirée.

Résumé

Depuis des années, les écrivains d’origins antillais et africains ont évoqué le thème de la crise d’identité dans leurs œuvres littéraires. La crise d’identité est une situation où un groupe religion, racial, sexuel, national, parmi d’autres se lutte pour dominer les autres d’un part avec leur mode de vie, croyances ou valeurs, et pour la valorisation ou conservation des modes de vie, croyances et valeurs dans l’autre.  Dans les poèmes, les théâtre, les nouvelles, les romans et dans les œuvres critiques,  l’on retrouve la  manifestation de  ce  phénomène. Ce probléme constitue l’un des obstacles à la grandeur, la paix, le dévéloppement et l’amitié des gens dans le monde. Maryse Condé,  l’un  des  romanciers  d’origins  antillais  le  plus  engagés  et  critiques  des  évéments politiques, socio-culturelles du siècle précédent en Afrique et au monde entier fait partie de groupe d’écrivains qui a évoqué ce thème dans un roman. Dans son roman classique, Ségou, un roman qui est divisé en deux tomes ; la terre en miettes et les murailles de terre, l’auteur a raconté l’histoire d’un royaume florissant et paisable en Afrique avant l’invasion des Blancs avec leur civilisation. Cette civilisation qu’amené ces Blancs finit par déchirer les habitants en des camps hostiles. Il est à remarquer qu’aujourd’hui, même après plusieurs années de la disparition des Blancs avec  leur  mission civilisatrice, certains individus, groupe groupe au nom de  la superiorite  de  leur  identité  raciale,  religieuse,  groupale  et  sexuelle  s’acharnentencore  pour imposer leur identité aux autres. Et dans la tentation de rejetter cette imposition inondine que l’on retrouve la crise d’identité.  Cést dans la lumière de ceci ; le besoin de mettre en lumière les causes, les conséquences de la crise d’identité et puis  le besoin de suggèrer des solutions que cette étude était inspirée.

1     Introduction Générale

Tout problème humain demande à être considéré à partir de temps et ce temps selon Frantz Fanon est «celui de notre existence.» (10).  Cela nous paraît bien être le sujet d’identité et de la crise d’identité. Le problème dídentité et la crise d’identité est l’un des problèmes majeurs qu’on fait face aujourd’hui dans notre société. On le retrouve partout : en Amérique, en Afrique, en Europe, en Asie et dans les pays antillais.

Le terme identité est quelque chose de dynamique et de complexe. C’est un concept qui est si familier et en même temps difficile à définir. Philip Gleason la fait remarquer dans son ouvrage; Identifying Identity: A Semantic History que: «Today, we could hardly do without the word identity in talking about immigration and ethnicity. Those who write on matters use it casually; they assume the reader will know whatthey mean »(910).

Le mot «Identité», comme on l’emploie est le produit des événements mondiaux, la décolonisation, les situations socio-économiques produites dans le monde. L’actualité du concept d’identité reste liée à des domains disciplinaires comme la sociologie, l’anthropologie, la psychologie sociale, l’Histoire, la linguistique et la littérature.

Le concept d’identité est alors, l’évidence que les peuples sont différents par leurs idées et leurs langues, leurs moeurs, leurs institutions, et par leur couleur de peau. Il implique que chaque peuple, a une certaine manière de concevoir la vie et de la vivre. Il y a plusieurs types d’identité : identité personelle, sociale, groupale, ethnique, professionnelle, sexuelle, générationnelle, nationale, parmi d’autres.

Et lorsqu’ un groupe identique se perçoit comme un être supérieur, une entité supérieure aux autres, on a ce qu’on appelle la crise d’identité.  Autrement dit, lorqu’on sent que ses valeurs, ses

croyances, sa culture ou sa race   est menacée, dégradée, abusée, et marginalisée par un autre groupe, on trouve l’éclatement de conflit organisés pour renier et corriger les préjugés et de changer les événements non-désirés dans la terre. Autrement dit,la crise d’identité est la lutte résultant d’imposition d’une certaine modes de vie et  des valeurs étrangères d’un groupe à l’autre.

Dans le domaine littéraire, beaucoup de critiques littéraires et sociologues, tant antillais qu’africains ont déjà effectué un travail énorme sur le concept d’identité et la crise d’identité. Et l’un des écrivains bien reconnu du vingtième et qui s’est intéresséa effectué une recherche et une étude sur ce sujet est Maryse Boucoulon Condé, une écrivaine guadeloupéenne. Maryse Condé à travers ses oeuvres peint un tableau saississant de l’événement qui se produit dans les sociétés africaines et antillaises. Ses récits sont toujours conçus dans les mots de Lilyan Kesteloot «pour exprimer la vision du monde des noirs d’origin africaine»(5). Dans son ouvrage intitulé; Anthologie Nègro Africain: Panorama critique des prosateurs, poètes et dramaturges noirs du xxe siècle (1967), elle affirme que: «Ce récit est conçu pour exprimer la vision du monde, les experiences   les problèmes aux hommes noirs d’origin africaine qui ont, au coursdes siècles, dévéloppent une civilisation bien particulière que l’on reconnaît entre toutes» (5).

Parmi les plusieurs romans de  Maryse Condé,  celui qui nous intérresse le  plus dans cette recherche c’est Ségou. Le roman est publié en deux volumes en 1984 et en 1985. Le premier volume est sous-titréles murailles de terre. Par contre, le deuxième volume est sous-titréla terre en miettes.

Le roman est l’histoire d’une noble famille bambara et d’un petit royaume qui est située entre

Bamako et Tombouctou au coeur du Mali actuel. Dans le roman, l’auteur peint un tableau

saississant de l’événement historique qui se produit dans le royaume et dans les autres communautés qui l’entourent. Jusqu’à l’invasion des Blancs avec leurs mission civilisatrice, l’implantation des nouvelles religions et des cultures étrangères et modes de vies, les indigènes de Ségou aussi bien que ceux des autres communautés qui l’entourent vivaient en harmonie, respectant les cultures et les valeurs traditionnelles de la terre. Et leur vision du monde ne perçoivent qu’à travers les valeurs ancestrales et traditionnelles. L’invasion de ces nouvelles entités dans la terre de Segou a fini par créer  des confrontations parmi les indigènes, des partisans de groupes religieux et des promoteurs raciaux. De plus, cette invasion religieuse et la rencontre des races différentes naissaient des tensions qui ont fini par déchirer les habitants en deux camps hostiles.

Les romans sont aussi l’expression lucide des personnages qui luttent au nom de leurs identités différentes pour détruire l’imposition d’identités étrangère et l’abus raciale que règnent dans le monde à ce moment-là et qui veulent construire sur les débris de ce mal un monde meilleure basée sur la justice, la liberté, l’égalite et l’amitié des peuples. Et ce problème c’est le problème d’identité religieuse, d’identité raciale Et c’est dans les tentative de conserver, de preserver et de promouvoir ces identités et entités que les confusions et la crise se sont installées..

A la lumière de ceci, le travail est divisé en cinq chapitres. Le premier chapitre s’occupe du concept d’identité et  la crise d’identité dans la  littérature africaine et  antillaise et  dans des ouvrages critiques. Le deuxième chapitre parle des dimensions différentes d’identité dans le roman. Dans le troisième chapitre, nous abordons des facteurs responsables pour la crise d’identité. Au quatrième chapitre, nous traitons la crise d’identité dans le roman. Et puis, au cinquième chapitre, nous mettons en relief les conséquences de la crise d’identité. Et puis, la conclusion et la biblographie.

0.2 Objectif du travail

Le choix de ces romans condéens est significatif. Bien qu’écrivain antillais, Maryse Condé nous raconte à travers les deux romans, les merveilleuses histoires africaines, les brilliants idéaux du passé— la liberté de culte et de pensée, la grandeur des sociétés traditionnelles africaines. Elle souligne aussi en priorité le problème qui concerne les communautés africaines d’un part et les communautés noires à  l’autre d’aujourd’hui. Aussi,  les deux romans méritent  une attention spéciale et une étude approfondie car ils nous permettent, surtout les jeunes gens, tant africains qu’antillais de  mieux comprendre et  de  mieux connaître un passé africain  qu’on a pas eu l’opportunité de connaître. Selon Frantz Fanon les ouvrages de cette nature sont d’importances car ils«auront avancé d’un pas de ceux qui s’y reconnaîtront» (10). Et ce pas dont il parlait, ajoute-t-il, «aidera mon frère, Noir ou Blanc à sécouer le plus énergiquement la lamentable édifice par des siècles d’incompréhension.» (10).

0.3  Justification du sujet

Il est à remarquer qu’aujourd’hui plus que jamais, même après plusiuers années de la disparition de l’esclavage, de la colonisation, la crise d’identité se manifeste toujours dans le monde entier, surtout dans les pays de Tiers-Monde. Et cela est fait dans des formes différentes telles que la crise ethnique, tribale, personelle, sociale, groupale, professionnelle, sexuelle, nationale, générationnelle   parmi   d’autres.   Tout   ceci   constitue   des   obstacles   au   progrès   et   à l’épanouissement communale et des êtres humains. Cela forme la leitmotiv, l’objectif de ce travail car nous entendons analyser le concept d’identité et la crise d’identité le cadre littéraire et de montrer comment la rencontre des cultures multiples, des religions différents et des races différentes devenait la problématique. Nous mettons également en relief les conséquences de la

crise d’identité. Nous espérons que les lecteurs du travail retrouverons quelque chose de nouveau qu’ils devaient tenir pour la construction d’un monde meilleur et paissible où règne la paix, la tolérance, l’amitiédes peuples, l’égalité, la liberté et la prospérité.

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